lundi 24 novembre 2008

Porte-flingue


Les péripéties que nous avons vécu à l'occasion de l'élection par les militants du premier secrétaire du PS ont donné aux porte-flingues des candidates l'occasion de montrer toute l'étendue de leur talent destructeur.

Définition : le porte-flingue, en politique, c'est celui qui raconte n'importe quoi, pour faire monter la pression, en espérant un rebond de son discours dans l'opinion. Il le fait avec l'assentiment de son champion, et sait qu'il peut être démenti à tout moment par celui-ci.

C'est à la fois un provocateur, et un fusible.

Patrick Devedjan avait ce rôle à l'époque du gouvernement Jospin.

Au moment de l'élection de la première secrétaire du PS, le porte-flingue de séggolène, Manuel Valls, s'en est donné à coeur joie. On a eu droit à la totale : intox, menaces de contestation devant la justice.....
Et au même moment, sa championne avait un discours beaucoup plus mesuré.
ça ne donne pas une image relisante de la politique....Beurk

vendredi 21 novembre 2008

Basculement idéologique



Allons-nous assister à un nouveau basculement idéologique, comme en 1981-1983?

Rappelez-vous.

1981 : le grand soir, la gauche au pouvoir pour la première fois depuis 30 ans. Nationalisations au programme. L'argent public coule à flot.
1983 : patatras, la crise est là. Les contraintes du serpent monétaire européen conduisent à la rigueur.
Et simultanément, nous entrons dans une ère libérale, ou l'entreprise est reine. Les topos de Montand à la télé, ou les shows de Tapie, vous vous souvenez?

2007 : le libéralisme triomphant prend le pouvoir. On va voir ce qu'on va voir.
fin 2008 : re-patatras. Le système financier est par terre. Bush nationalise! Sarkozy fustige les excès du libéralisme.

Alors, retour des idées de gauche?

En tous cas, les opinions occidentales sont extrêmement critiques sur les dérives du système financier. Mais un vrai changement arrivera uniquement si l'ensemble des acteurs : financiers, chefs d'entreprise, petits porteurs, fonds de pension, salariés, comprennent que pour éviter un nouveau crash qui appauvrit (presque) tout le monde, il faut accepter de revenir à des résultats des entreprises raisonnables (à un seul chiffre). Le coeur de la dérive financière est là. Ce sont les objectifs de résultats à deux chiffres fixés par les actionnaires qui ont perverti le système, incité à des montages financiers toujours plus sophistiqués et toujours plus opaques, promu les paradis fiscaux...
On en prend pas encore le chemin, les objectifs à deux chiffres sont toujours de mise, et le serrage de vis à l'entrée en récession va être d'autant plus douloureux.

jeudi 6 novembre 2008

Obama, la pub

Pour ceux qui ne l'auraient pas vu...et qui comprennent l'anglais, la pub qu'Obama a fait passer il y une semaine en prime time aux US.
30mn de témoignages, de diagnostic sur l'état des Etats Unis et la description de son programme.