vendredi 11 novembre 2011

Ben voyons!

"Zone euro : l'Allemagne a "un seul objectif" depuis le début de la crise de la dette, c'est "de stabiliser la zone euro dans sa forme actuelle", a déclaré jeudi à Berlin la chancelière Angela Merkel, démentant toute réflexion sur une zone euro de taille réduite."

Et bien, chapeau, c'est réussi.
De mesure trop tardive en refus des vraies mesures permettant de stopper la spéculation, l’Allemagne a été un boulet depuis un an.
Il aurait fallu annuler tout ou partie de la dette grecque il y a un an.
Il aurait fallu au moins transformer en banque le FESF, ou mieux permettre à la Banque Centrale Européenne de jouer un vrai rôle de Banque Centrale, comme celle d'Angleterre ou des Etats Unis qui peuvent battre monnaie librement.
Pas de perspective d’enrayement de la crise actuelle sans mesure forte.

jeudi 6 octobre 2011

A méditer

La disparition de Steve Jobs, fondateur et patron récent d'Apple a été l'occasion de revoir son intervention à Stanford en 2005.



J'en retiens cette formule :
"Le travail occupe une grande partie de l'existence, et la seule manière d'être pleinement satisfait est d'apprécier ce que l'on fait. Sinon, continuez à chercher. Ne baissez pas les bras."

Cela me rappelle ce que disait Joseph Szydlowski, fondateur de Turbomeca, le jour de ses 80 ans :
"Aimez ce que vous faites. Si vous n'aimez pas ce que vous faites, changez!"

Une grande leçon de vie

dimanche 2 octobre 2011

Chagall sens dessus dessous


Une magnifique exposition Chagall au centre de Congrès Kursaal, à Saint Sébastien.
Attention, jusqu'au 9 octobre. Plus que quelques jours! 

Quelques œuvres qui m'ont marqué.


Le cirque rouge


souvenir de la flûte enchantée




Résistance, résurrection, libération









Cantique des cantiques

I


II




III



IV




Cheval Bleu dans le ciel


lundi 13 juin 2011

Transport en Adour


Préoccupons nous de la circulation interne à notre bassin d’emploi 


L’heure est aux grands choix pour les infrastructures ferroviaires dans le grand Sud Ouest. La LGV Tours Bordeaux est lancée. On nous promet Bordeaux-frontière espagnole pour 2020. Le barreau vers Pau et Tarbes en 2030 ?
Je suis persuadé de l’intérêt de ces dessertes nouvelles à grande vitesse pour le développement de notre bassin d’emploi.

Mais au fait, notre bassin d’emploi, c’est quoi. Quelle est la dimension pertinente ?
Pau ? Son agglomération ? Le Béarn ? Le Pays Basque ? La Bigorre ?
L’ensemble de tout cela : l’Adour de Bayonne à Tarbes, voilà notre bassin d’emploi.
Pourquoi ?  Parce que la masse critique d’emploi est sur ce bassin, troisième du Grand Sud Ouest, après Toulouse/Haute Garonne et Bayonne/Gironde, mais pas si loin d’eux en termes de population, d’activité économique et d’emploi.

Impossible d’attirer des compétences de haut niveau sur un territoire plus petit. N’oublions pas que si un des membres du couple, cadre supérieur ou chercheur est embauché à l’UPPA, chez Total ou Turbomeca, le conjoint a le plus souvent un niveau de formation aussi élevé. Pour lui trouver un emploi, il faut chercher sur l’ensemble du bassin d’emploi. Nombreux sont les exemples de cadres embauchés à Turbomeca, venant de l’extérieur de notre bassin d’emploi, qui repartent après quelques mois ou quelques années parce que le conjoint n’a pas trouvé d’emploi.

La problématique du transport arrive alors très vite. Si monsieur travaille à Pau et  madame à Bayonne, ou habitent-ils ? à Puyoo ? Ben non. Ils habitent le plus souvent dans l’une des 3 agglomérations. Les déplacements en voiture étant à la fois fatigants, coûteux, et peu respectueux de l’environnement, le train s’impose.

Oui, mais Bayonne-Pau, aujourd’hui, c’est en moyenne 1h30 en train (entre 1h10 et 2h30 !), pour 110 km. Est-ce bien raisonnable ?

Le développement de notre bassin d’emploi nécessite des liaisons Bayonne-Pau-Tarbes rapides et régulières. Pour fixer les idées Bayonne-Pau en 30 à 40mn, toutes les heures.

Il suffit donc d’attendre la LGV pour régler ce problème ?
Non, l’échéance est trop incertaine et trop lointaine. La LGV sera la bienvenue, mais il faut traiter cela à court terme.

Alors, les trains cadencés entre Puyoo et Montaut, annoncés par le Conseil Régional répondent-ils au besoin ?
Non, il faut une liaison plus rapide, et entre les agglomérations.

Publié aussi sur Altern@tives P@loises


lundi 30 mai 2011

Les Indignés

Tunis, Le Caire, Madrid, Athènes, Paris, Bayonne.
Quel rapport entre ces villes?
Le développement d'une nouvelle forme de manifestation contre le système, par l'occupation permanente des places des centres villes.

Bien sûr, on peut contester le rapprochement entre les revendications des insurgés dans les pays Arabes et ceux des manifestants Européens.
Et pourtant lorsqu'on lit les revendications des manifestants de la Puerta del Sol :

1/ Réforme électorale orientée vers une démocratie plus représentative et réellement proportionnelle, avec l’objectif supplémentaire de développer des mécanismes effectifs de participation citoyenne.

2/ Lutte contre la corruption par l’application de normes orientées à une totale transparence politique.

3/ Séparation effective des pouvoirs publics.

4/ Création de mécanismes de contrôle citoyen pour l’exigence effective de responsabilité politique.


On retrouve l'essentiel des exigences de démocratie des manifestants Arabes
Ce qui est très frappant c'est la répétition du mot effectif.
Il fait toute la différence entre nos démocraties imparfaites et les dictatures Arabes.
Il va être intéressant de voir comment ces revendications alimenteront le débat autour de l'élection présidentielle de 2012 en France.

mercredi 9 février 2011

Quel trio!

A propos de l'inauguration de la nouvelle usine de Turbomeca, je suis tombé sur cette photo du trio Sarkozy/Bayrou/Estrosi au cours de la visite.



Sarkozy tout à son discours au personnel.
Bayrou regardant Sarkozy avec une tête de tueur : "toi, j'aurai ta peau"
Et Estrosi, regardant Bayrou et semblant lui dire : "T'as vu comme il est bon mon patron!"

dimanche 6 février 2011

Le Makhila

Mais d'où vient donc mon pseudo?
Il vient du Makhila, magnifique objet artisanal du Pays Basque, à la fois bâton de marche et arme de défense.
Vous trouverez sur le site de la maison Ainciart Bergara des éléments sur l'histoire de cet objet et sur ses étapes de fabrication.
Voici quelques photos du Makhila, réalisé par cette maison, et offert à Nicolas Sarkozy, lors de l'inauguration de l'usine Joseph Szydlowski de Turbomeca à Bordes

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dimanche 30 janvier 2011

Fernando Pessoa : Un Choc!

En décembre dernier, au cours d'une de mes visites à Bookstore, librairie à Biarritz dont j'ai parlé il y a quelques jours, je tombe par hasard sur "Le livre de l'Intranquilité" de Fernando Pessoa. Je l'embarque et depuis, il ne me quitte plus.


Fernando Pessoa est un écrivain portugais du début du 20ème siècle dont la particularité est d'avoir publié sous des pseudonymes (des hétéronymes selon sa propre expression) qui lui permettent de refléter différents aspects de sa personnalité.
Le livre de l'Intranquilité est un projet qui n'a pu voir le jour avant sa disparition. Publié sous le pseudonyme (pardon, l'hétéronyme) de Bernardo Soares, il est une sorte de testament de la pensée de son auteur.
Au niveau de la forme, c'est somptueux, de la poésie en prose.
Le fond est encore plus étonnant. C'est le journal d'un homme adepte de l'inaction, réfugié dans son monde intérieur, et ne voulant pas en sortir.
A la fois désabusé par lui-même, et conscient de sa supériorité intellectuelle, il nous renvoie à nos contradictions. Torturé oui, mais pessimiste, pas sûr, extraordinairement lucide plutôt.

Le couchant se disperse sur les nuages isolés dont le ciel entier est parsemé. Des reflets suaves, de toutes les couleurs, emplissent là-haut les diversités de l’air et flottent, absents, sur les grandes meurtrissures des hauteurs. Sur la crête des toits qui se dressent, mi ombre, mi couleur, les derniers et lents rayons du soleil déclinant prennent des formes colorées qui n’appartiennent ni à eux ni aux objets où ils se posent. Il règne un grand calme au dessus du niveau bruyant de la ville qui se calme, elle aussi peu à peu. Tout respire, au delà des sons et des couleurs, en un muet et profond soupir.
Sur les façades colorées que le soleil ne voit pas, les couleurs commencent à se teinter d’une grisaille bien à elles. Tout s’endort et s’apaise. Et, peu à peu, dans le bas des nuages, flottant là-haut, les reflets commencent à devenir ombres ; seul ce tout petit nuage qui plane, aigle blanc, loin au dessus de tout, conserve un peu de l’or riant du soleil.
Tout ce que j'ai recherché dans la vie, j'ai de moi-même cessé de le chercher. Je suis comme un homme qui chercherait distraitement quelque chose et qui, entre la quête et le rêve, aurait oublié ce que c'était. Plus réel que la chose absente et recherchée devient le geste réel des mains visibles qui cherchent, remuent, dérangent, replacent, et qui existent bel et bien, blanches et longues, avec leurs cinq doigts chacune exactement.
Tout ce que j'ai eu est comme ce vaste ciel, diversement le même, lambeaux de néant frappés d'une lumière lointaine, fragments de la vie illusoire que la mort vient dorer, de loin, de son triste sourire de vérité totale. Tout ce que j'ai eu, oui, se résume à n'avoir pas su chercher, seigneur féodal de marais crépusculaires, prince désert d'une ville aux tombeaux vides.
Tout ce que je suis ou ai été, tout ce que le crois être ou avoir été, tout cela se perd soudain - dans ces réflexions et dans le nuage, qui, là-haut, vient de perdre sa lumière - le secret, la vérité, le bonheur peut-être que pouvait recéler un je-ne-sais-quoi qui a la vie pour lit. Comme un rai de soleil qui vient à manquer, voilà tout ce qui me reste, et sur les toits inclinés diversement la lumière laisse glisser ses mains, en chute lente, tandis que naît, de l'unité des toits, l'ombre intime de toute chose.
Gouttelette vague et tremblante, voici la lueur lointaine de la première étoile.

Fernando Pessoa, Le livre de l'intranquilité, Christian Bourgois Éditeur

vendredi 21 janvier 2011

Une merveille: la Chapelle Palatine à Palerme

Quand même, ces Vikings sont terribles, on les retrouve jusqu'en Sicile, à Palerme, ou ils débarquent en 1072. Ils s'y installent, s'assagissent et Roger II construit cette chapelle entre 1230 et 1243.





mercredi 19 janvier 2011

Le Dernier Mort de Mitterrand



François de Grossouvre, industriel aux manières d'aristocrate découvre François Mitterrand en 1959 et en tombe immédiatement amoureux. Il sera un des compagnons les plus intimes du futur président...jusqu'à la prise du pouvoir par Mitterrand qui ouvre une période de lente distanciation, qui conduira de Grossouvre au désespoir et au suicide. Un livre sur la fascination du pouvoir, sur le charisme des hommes politiques et le piège qu'il représente. A méditer...




Le dernier mort de Mitterrand - France Inter
envoyé par franceinter. - L'info internationale vidéo.

samedi 15 janvier 2011

Bookstore

Ma librairie préférée sur la côte Basque, c'est Bookstore, à Biarritz.


 Située à 2 pas de la grande plage et de la place Clemenceau





Ouverte du mardi au dimanche, c'est une librairie toute en niveaux décalés, laiton et cuir avec des bouquins partout.





J'aime particulièrement la banquète de cuir du 1er étage, ou je viens me poser une heure pour feuilleter les livres présents sur la table





jeudi 6 janvier 2011

La Rue en Pente a trente ans!


 La librairie de la rue en pente est l'une des références de la côte basque.
Elle publie sur son blog chaque mois la liste des 12 meilleurs livres du mois ...et du plus mauvais.

A l'occasion de ses 30 ans en Octobre 2010, elle a publié la liste des 30 romans français et des 30 romans étrangers que les libraires ont préféré de 1980 à 2010.