A force d'annoncer des plans de soutien au monde financier, avec des montants hallucinants, je me demandais quand apparaitraient des signes de manque de confiance des marchés financiers vis à vis d'eux.
On y est. Un article du Monde fait référence aux difficultés récentes de l'Allemagne et des Etats Unis pour emprunter.
Le dernier rempart serait-il en train de sauter?
dimanche 14 décembre 2008
lundi 24 novembre 2008
Porte-flingue
Les péripéties que nous avons vécu à l'occasion de l'élection par les militants du premier secrétaire du PS ont donné aux porte-flingues des candidates l'occasion de montrer toute l'étendue de leur talent destructeur.
Définition : le porte-flingue, en politique, c'est celui qui raconte n'importe quoi, pour faire monter la pression, en espérant un rebond de son discours dans l'opinion. Il le fait avec l'assentiment de son champion, et sait qu'il peut être démenti à tout moment par celui-ci.
C'est à la fois un provocateur, et un fusible.
Patrick Devedjan avait ce rôle à l'époque du gouvernement Jospin.
Au moment de l'élection de la première secrétaire du PS, le porte-flingue de séggolène, Manuel Valls, s'en est donné à coeur joie. On a eu droit à la totale : intox, menaces de contestation devant la justice.....
Et au même moment, sa championne avait un discours beaucoup plus mesuré.
ça ne donne pas une image relisante de la politique....Beurk
vendredi 21 novembre 2008
Basculement idéologique
Allons-nous assister à un nouveau basculement idéologique, comme en 1981-1983?
Rappelez-vous.
1981 : le grand soir, la gauche au pouvoir pour la première fois depuis 30 ans. Nationalisations au programme. L'argent public coule à flot.
1983 : patatras, la crise est là. Les contraintes du serpent monétaire européen conduisent à la rigueur.
Et simultanément, nous entrons dans une ère libérale, ou l'entreprise est reine. Les topos de Montand à la télé, ou les shows de Tapie, vous vous souvenez?
2007 : le libéralisme triomphant prend le pouvoir. On va voir ce qu'on va voir.
fin 2008 : re-patatras. Le système financier est par terre. Bush nationalise! Sarkozy fustige les excès du libéralisme.
Alors, retour des idées de gauche?
En tous cas, les opinions occidentales sont extrêmement critiques sur les dérives du système financier. Mais un vrai changement arrivera uniquement si l'ensemble des acteurs : financiers, chefs d'entreprise, petits porteurs, fonds de pension, salariés, comprennent que pour éviter un nouveau crash qui appauvrit (presque) tout le monde, il faut accepter de revenir à des résultats des entreprises raisonnables (à un seul chiffre). Le coeur de la dérive financière est là. Ce sont les objectifs de résultats à deux chiffres fixés par les actionnaires qui ont perverti le système, incité à des montages financiers toujours plus sophistiqués et toujours plus opaques, promu les paradis fiscaux...
On en prend pas encore le chemin, les objectifs à deux chiffres sont toujours de mise, et le serrage de vis à l'entrée en récession va être d'autant plus douloureux.
jeudi 6 novembre 2008
Obama, la pub
Pour ceux qui ne l'auraient pas vu...et qui comprennent l'anglais, la pub qu'Obama a fait passer il y une semaine en prime time aux US.
30mn de témoignages, de diagnostic sur l'état des Etats Unis et la description de son programme.
30mn de témoignages, de diagnostic sur l'état des Etats Unis et la description de son programme.
vendredi 31 octobre 2008
RGPP
RGPP = Révision Générale des Politiques Publiques
Sous ce sigle sibyllin se cache le coeur de la réforme Sarkozienne : Réformer l'Etat.
On pourrait la résumer ainsi : faire plus et mieux avec moins de fonctionnaires, moins d'élus
La liste des projets gouvernementaux qui s'y rattachent est longue :
- Réforme des armées, diminution des effectifs, suppression de nombreuses implantations
- Réforme de la justice, idem
- Réforme de l'Education Nationale, diminution des effectifs
- Commission Balladur dont l'objectif est de supprimer au moins un niveau dans l'empilement de nos collectivités : Commune, Communauté de communes, Pays, Département, Région
- Même démarche pour les Chambres de Commerce
lundi 27 octobre 2008
Une belle formule
Ce matin, à 8h40, sur France Inter, Jean Louis Bourlanges nous a gratifié d'une belle formule :
Avant, l'Europe, c'était:
- l'imagination française
- la détermination allemande
- la circonspection anglaise
- l'imagination anglaise
- la détermination française
- la circonspection allemande
Pour le second il faisait référence au plan européen de soutien aux établissements bancaires décliné à partir du plan de Gordon Brown, à Sarkozy et son activisme mondial, et à Angela qui boude.
dimanche 19 octobre 2008
Concerts Mythiques
Mille huit cent concerts en streaming gratuit!
Du rock surtout, mais aussi du blues et du Jazz de 1965 à aujourd'hui.
Un exemple : Genesis à son sommet. P Gabriel quittera le groupe quelques semaines plus tard. Au programme "The lamb lies down on broadway", mais aussi des perles comme Watcher of the skies et Musical Box. Un grand moment.
Du rock surtout, mais aussi du blues et du Jazz de 1965 à aujourd'hui.
Un exemple : Genesis à son sommet. P Gabriel quittera le groupe quelques semaines plus tard. Au programme "The lamb lies down on broadway", mais aussi des perles comme Watcher of the skies et Musical Box. Un grand moment.
lundi 29 septembre 2008
Explications lumineuses
Dans un court article publié dans Le Monde du 9 mai 2008, Daniel Cohen livre une analyse de la crise des subprimes à la fois concise et brillante. Si, comme moi vous n'y comprenez rien, lisez ceci:
Analyse
Le monde enchanté de la finance, par Daniel Cohen
LE MONDE | 08.05.08 | 13h22 • Mis à jour le 08.05.08 | 13h22
Quelle est l'origine des crises financières ? Un fait simple et qui peut se résumer ainsi : on joue plus facilement avec l'argent des autres qu'avec le sien. Un intermédiaire financier peut se dire en effet : si je gagne, mes bénéfices seront proportionnés au volume des affaires que j'ai engagées. Si je perds, on me licenciera et peut-être perdrai-je aussi ma réputation. C'est une perte lourde, mais qui ne sera jamais proportionnelle à celles que j'ai fait subir à ceux dont j'ai géré l'argent. Une asymétrie est ainsi créée entre les gains et les pertes, qui pousse à l'audace. Passé un certain seuil de risques, l'investisseur qui joue l'argent des autres ignore le danger. Plus il joue, plus il peut gagner, sans alourdir sa perte potentielle.
Cette règle simple, les profits sont pour moi (en partie du moins), et les pertes sont pour les autres, permet de comprendre le monde enchanté de la finance. L'investisseur vit sur un mode "panglossien", pour reprendre une expression due à l'économiste Paul Krugman. Comme le héros de Voltaire, il ne voit que les bons côtés des choses. Il ignore, non par inadvertance mais rationnellement, le risque qu'elles puissent mal tourner.
Ces principes expliquent pourquoi la finance a besoin d'être régulée. Les règles prudentielles fixent un ratio minimal entre les fonds propres des banques et le volume de leurs investissements. L'idée est de les obliger à disposer des ressources leur permettant de payer, et donc d'anticiper, leurs pertes éventuelles. La crise des subprimes illustre, a contrario, le déroulement de la logique à l'oeuvre lorsque, par des artifices divers, les intermédiaires financiers ont pu s'affranchir des contraintes de la régulation. A l'origine de la crise dite des subprimes, il y a une innovation que l'on peut qualifier de géniale. Pour rendre accessible le crédit immobilier, et plus attractif aux investisseurs, les ingénieurs de Wall Street ont eu l'idée suivante. Ils ont découpé en plusieurs tranches des portefeuilles de créances hypothécaires. Les meilleures tranches sont payées en premier, les secondes ensuite, les dernières tranches subissant le risque de défaut éventuel. On fabrique ainsi une palette variée d'actifs, intéressant une vaste classe d'investisseurs : les fonds de pension pour les meilleures tranches, et les hedge funds (fonds spéculatifs) pour les actifs risqués.
Cette invention, mise au point en 1983 par une filiale de General Electric, était destinée à l'origine à des emprunteurs a priori banals. Malgré une première crise en 1994, elle a pris son élan dans les années 2000, permettant d'élargir la gamme des ménages susceptibles de bénéficier d'un emprunt. Les couches les plus défavorisées, les désormais célèbres subprimes, pouvaient enfin acheter leur logement à crédit. Wall Street venait au secours d'Harlem.
L'effondrement du système des subprimes s'est déroulé en plusieurs étapes, qui ont chacune révélé la vision panglossienne des intermédiaires financiers. En amont de la crise, tout d'abord, un fait a été rapidement révélé : la qualité des crédits s'est détériorée, même en prenant en compte la clientèle nouvelle à laquelle ils s'adressaient. La solvabilité des clients a été surévaluée par les intermédiaires chargés de la distribution des prêts. La cause de cette dégradation est évidente. Auparavant, à la vieille école des crédits bancaires, les prêteurs à l'origine d'un crédit étaient également ceux qui le collectaient ensuite. Cela créait une incitation à évaluer correctement la solvabilité du client. Avec la titrisation des prêts, celui qui est à l'origine du crédit le revend immédiatement aux marchés financiers. L'incitation est changée. Ce qui compte est de faire du chiffre, pas de surveiller la qualité du client.
UN EFFET DE LEVIER À L'ENVERS
Mais ce phénomène n'est que le premier niveau du château de cartes. Le second est la "désinvolture" des banques elles-mêmes. Pour profiter au maximum des opportunités nouvelles de la finance hypothécaire, les banques ont créé des structures nouvelles, des special investment vehicles, hors bilan. En logeant dans ces structures ad hoc leurs activités nouvelles, les banques se sont affranchies des règles prudentielles. Elles ont pu profiter au maximum de ce qu'on appelle l'effet de levier, le leveraging, à savoir la possibilité de financer à crédit des opérations à haut rendement, sans mobiliser leurs fonds propres.
La machine à jouer imprudemment avec l'argent des autres s'est alors mise en marche. La crise qui a débuté au cours de l'été 2007 en a révélé l'ampleur. Les pertes se situeraient entre 422 milliards selon l'OCDE et 945 milliards de dollars (611 millions d'euros) selon les estimations du FMI. Quel que soit le chiffre final, qui dépendra du déroulement de la crise en cours, un "effet de levier à l'envers" est à l'oeuvre, ce que l'on appelle à Wall Street le deleveraging. Les banques vont en effet devoir réduire le volume de leurs prêts pour les (re-) proportionner à leurs fonds propres, au moment même où ceux-ci sont amputés par leurs pertes. La contraction du crédit est inéluctable.
Ce qui conduit au troisième et dernier étage du château de cartes : la bulle immobilière. L'argent facile des années 2000 a alimenté une flambée des prix qui a permis aux ménages américains de vivre à crédit. Un dispositif très laxiste leur permet en effet d'accroître leur dette au fur et à mesure que la valeur de leur patrimoine immobilier augmente. Tout va bien tant que les prix montent. Lorsqu'ils baissent, les ménages dont la valeur de la dette devient supérieure à celle de leurs maisons font défaut. Le raisonnement panglossien s'applique à nouveau. Les ménages les plus endettés sont incités à parier sur la continuation de la hausse, ignorant le risque de retournement. C'est ce risque qui se matérialise à présent. Aux Etats-Unis, la chute des prix immobiliers atteint aujourd'hui un rythme annuel de 10 % en moyenne. Un cercle vicieux est enclenché. La baisse des prix oblige les ménages à se mettre en cessation de paiement, ce qui conduit les banques à mettre en vente les maisons impayées, ce qui fait baisser encore les prix.
Ce que l'argent facile a donné dans les années 2000, le crédit difficile va le reprendre dans les années à venir. Le deleveraging a commencé à tous les étages, pour les banques, les institutions financières ayant joué au maximum de l'effet de levier, tels les hedge funds ou les firmes de private equity, et pour les ménages eux-mêmes. Le désenchantement du monde financier ? Sans doute, jusqu'à la prochaine séquence.
------------------------------------------------------------------------
Courriel : dcohen@gmail.com.
Daniel Cohen (Editorialiste associé)
Article paru dans l'édition du 09.05.0
Analyse
Le monde enchanté de la finance, par Daniel Cohen
LE MONDE | 08.05.08 | 13h22 • Mis à jour le 08.05.08 | 13h22
Quelle est l'origine des crises financières ? Un fait simple et qui peut se résumer ainsi : on joue plus facilement avec l'argent des autres qu'avec le sien. Un intermédiaire financier peut se dire en effet : si je gagne, mes bénéfices seront proportionnés au volume des affaires que j'ai engagées. Si je perds, on me licenciera et peut-être perdrai-je aussi ma réputation. C'est une perte lourde, mais qui ne sera jamais proportionnelle à celles que j'ai fait subir à ceux dont j'ai géré l'argent. Une asymétrie est ainsi créée entre les gains et les pertes, qui pousse à l'audace. Passé un certain seuil de risques, l'investisseur qui joue l'argent des autres ignore le danger. Plus il joue, plus il peut gagner, sans alourdir sa perte potentielle.
Cette règle simple, les profits sont pour moi (en partie du moins), et les pertes sont pour les autres, permet de comprendre le monde enchanté de la finance. L'investisseur vit sur un mode "panglossien", pour reprendre une expression due à l'économiste Paul Krugman. Comme le héros de Voltaire, il ne voit que les bons côtés des choses. Il ignore, non par inadvertance mais rationnellement, le risque qu'elles puissent mal tourner.
Ces principes expliquent pourquoi la finance a besoin d'être régulée. Les règles prudentielles fixent un ratio minimal entre les fonds propres des banques et le volume de leurs investissements. L'idée est de les obliger à disposer des ressources leur permettant de payer, et donc d'anticiper, leurs pertes éventuelles. La crise des subprimes illustre, a contrario, le déroulement de la logique à l'oeuvre lorsque, par des artifices divers, les intermédiaires financiers ont pu s'affranchir des contraintes de la régulation. A l'origine de la crise dite des subprimes, il y a une innovation que l'on peut qualifier de géniale. Pour rendre accessible le crédit immobilier, et plus attractif aux investisseurs, les ingénieurs de Wall Street ont eu l'idée suivante. Ils ont découpé en plusieurs tranches des portefeuilles de créances hypothécaires. Les meilleures tranches sont payées en premier, les secondes ensuite, les dernières tranches subissant le risque de défaut éventuel. On fabrique ainsi une palette variée d'actifs, intéressant une vaste classe d'investisseurs : les fonds de pension pour les meilleures tranches, et les hedge funds (fonds spéculatifs) pour les actifs risqués.
Cette invention, mise au point en 1983 par une filiale de General Electric, était destinée à l'origine à des emprunteurs a priori banals. Malgré une première crise en 1994, elle a pris son élan dans les années 2000, permettant d'élargir la gamme des ménages susceptibles de bénéficier d'un emprunt. Les couches les plus défavorisées, les désormais célèbres subprimes, pouvaient enfin acheter leur logement à crédit. Wall Street venait au secours d'Harlem.
L'effondrement du système des subprimes s'est déroulé en plusieurs étapes, qui ont chacune révélé la vision panglossienne des intermédiaires financiers. En amont de la crise, tout d'abord, un fait a été rapidement révélé : la qualité des crédits s'est détériorée, même en prenant en compte la clientèle nouvelle à laquelle ils s'adressaient. La solvabilité des clients a été surévaluée par les intermédiaires chargés de la distribution des prêts. La cause de cette dégradation est évidente. Auparavant, à la vieille école des crédits bancaires, les prêteurs à l'origine d'un crédit étaient également ceux qui le collectaient ensuite. Cela créait une incitation à évaluer correctement la solvabilité du client. Avec la titrisation des prêts, celui qui est à l'origine du crédit le revend immédiatement aux marchés financiers. L'incitation est changée. Ce qui compte est de faire du chiffre, pas de surveiller la qualité du client.
UN EFFET DE LEVIER À L'ENVERS
Mais ce phénomène n'est que le premier niveau du château de cartes. Le second est la "désinvolture" des banques elles-mêmes. Pour profiter au maximum des opportunités nouvelles de la finance hypothécaire, les banques ont créé des structures nouvelles, des special investment vehicles, hors bilan. En logeant dans ces structures ad hoc leurs activités nouvelles, les banques se sont affranchies des règles prudentielles. Elles ont pu profiter au maximum de ce qu'on appelle l'effet de levier, le leveraging, à savoir la possibilité de financer à crédit des opérations à haut rendement, sans mobiliser leurs fonds propres.
La machine à jouer imprudemment avec l'argent des autres s'est alors mise en marche. La crise qui a débuté au cours de l'été 2007 en a révélé l'ampleur. Les pertes se situeraient entre 422 milliards selon l'OCDE et 945 milliards de dollars (611 millions d'euros) selon les estimations du FMI. Quel que soit le chiffre final, qui dépendra du déroulement de la crise en cours, un "effet de levier à l'envers" est à l'oeuvre, ce que l'on appelle à Wall Street le deleveraging. Les banques vont en effet devoir réduire le volume de leurs prêts pour les (re-) proportionner à leurs fonds propres, au moment même où ceux-ci sont amputés par leurs pertes. La contraction du crédit est inéluctable.
Ce qui conduit au troisième et dernier étage du château de cartes : la bulle immobilière. L'argent facile des années 2000 a alimenté une flambée des prix qui a permis aux ménages américains de vivre à crédit. Un dispositif très laxiste leur permet en effet d'accroître leur dette au fur et à mesure que la valeur de leur patrimoine immobilier augmente. Tout va bien tant que les prix montent. Lorsqu'ils baissent, les ménages dont la valeur de la dette devient supérieure à celle de leurs maisons font défaut. Le raisonnement panglossien s'applique à nouveau. Les ménages les plus endettés sont incités à parier sur la continuation de la hausse, ignorant le risque de retournement. C'est ce risque qui se matérialise à présent. Aux Etats-Unis, la chute des prix immobiliers atteint aujourd'hui un rythme annuel de 10 % en moyenne. Un cercle vicieux est enclenché. La baisse des prix oblige les ménages à se mettre en cessation de paiement, ce qui conduit les banques à mettre en vente les maisons impayées, ce qui fait baisser encore les prix.
Ce que l'argent facile a donné dans les années 2000, le crédit difficile va le reprendre dans les années à venir. Le deleveraging a commencé à tous les étages, pour les banques, les institutions financières ayant joué au maximum de l'effet de levier, tels les hedge funds ou les firmes de private equity, et pour les ménages eux-mêmes. Le désenchantement du monde financier ? Sans doute, jusqu'à la prochaine séquence.
------------------------------------------------------------------------
Courriel : dcohen@gmail.com.
Daniel Cohen (Editorialiste associé)
Article paru dans l'édition du 09.05.0
lundi 14 juillet 2008
Tracter à Avignon
mardi 8 juillet 2008
EXPOZARAGOZA 2008
Une grande exposition Internationale «L’eau et le Développement Durable» a lieu à Zaragosse au nord de l'Espagne du 14 juin au 14 septembre.
J'y étais le 18 juin dernier.
Quelques photos sur ce qui m'a frappé :
L'architecture
Le défilé du Cirque du Soleil : magnifique
Lisez-moi ça!
Traduction : 2700 litres d'eau pour fabriquer une chemisette en coton, et 8000 litres pour des chaussures
Le pavillon Grec
J'y étais le 18 juin dernier.
Quelques photos sur ce qui m'a frappé :
L'architecture
Le défilé du Cirque du Soleil : magnifique
Lisez-moi ça!
Traduction : 2700 litres d'eau pour fabriquer une chemisette en coton, et 8000 litres pour des chaussures
Le pavillon Grec
lundi 30 juin 2008
Netvibes
Pour les fous d'information et les autres, Netvibes
Toute votre information personnalisée avec cet aggrégateur de flux RSS.
Humm...qu'est-ce qu'il nous chante là?
Les flux RSS vous donnent une liste toujours à jour des titres des informations des sites que vous avez sélectionnés.
Vous rassemblez grace à Netvibes toutes ces informations au même endroit.
Comment créer votre page, c'est très simple, vous allez sur Netvibes et vous vous laissez guider.
Cliquez sur démarrer et suivez les instructions.
N'oubliez pas de vous enregistrer.
Vous pourrez ensuite ajouter du contenu au fur et à mesure, soit avec les ressources de Netvibes, soit sur les sites qui proposent ces flux.
C'est simple, je ne peux plus m'en passer.
Ah j'oubliais, plus de 12 millions d'utilisateurs aujourd'hui!
Toute votre information personnalisée avec cet aggrégateur de flux RSS.
Humm...qu'est-ce qu'il nous chante là?
Les flux RSS vous donnent une liste toujours à jour des titres des informations des sites que vous avez sélectionnés.
Vous rassemblez grace à Netvibes toutes ces informations au même endroit.
Comment créer votre page, c'est très simple, vous allez sur Netvibes et vous vous laissez guider.
Cliquez sur démarrer et suivez les instructions.
N'oubliez pas de vous enregistrer.
Vous pourrez ensuite ajouter du contenu au fur et à mesure, soit avec les ressources de Netvibes, soit sur les sites qui proposent ces flux.
C'est simple, je ne peux plus m'en passer.
Ah j'oubliais, plus de 12 millions d'utilisateurs aujourd'hui!
vendredi 27 juin 2008
La Ghariba
dimanche 15 juin 2008
Beau bilan
Le bilan de G.W.Bush Junior après deux mandats :
Destabilisation globale : Afganistan, Pakistan, Irak...
Aucun espoir de paix au proche orient.
Droits de l'homme foulés aux pieds : Guantanamo...
Cancre environnemental : même l'Australie, longtemps à la traîne, a enfin ratifié le protocole de Tokyo.
Une image désastreuse de l'amérique, partout dans le monde.
Toujours pas de système de santé accessible à tous aux US
Bon, mais alors, sur le plan économique les US se portent bien?
Ben non, croissance nulle.
Au suivant...
samedi 14 juin 2008
Faux culs
Les commentaires des nonnistes socialistes avant le référendum irlandais ont été sculptés dans le bois massif.
En particulier ceux des fabuisiens : Ben, vous savez, nous on a rien à dire, le peuple irlandais est souverain, etc....
On a eu confirmation à cette occasion que la position prise à l'époque du réferendum en France était totalement politicarde : non à Chirac, et repositionnement au sein du PS plutôt que conviction réelle.
Alors oui, la construction européenne est loin d'être parfaite : déficit de démocratie et de transparence, faiblesse du contenu social.
Mais le traité permettait d'améliorer cerains de ces points, et à 27, il faut prendre toutes les avancées, comme elles viennent.
En particulier ceux des fabuisiens : Ben, vous savez, nous on a rien à dire, le peuple irlandais est souverain, etc....
On a eu confirmation à cette occasion que la position prise à l'époque du réferendum en France était totalement politicarde : non à Chirac, et repositionnement au sein du PS plutôt que conviction réelle.
Alors oui, la construction européenne est loin d'être parfaite : déficit de démocratie et de transparence, faiblesse du contenu social.
Mais le traité permettait d'améliorer cerains de ces points, et à 27, il faut prendre toutes les avancées, comme elles viennent.
mercredi 28 mai 2008
World Tallest Construction
Une voiture volante!
Urban Aeronautics est une jeune société israelienne qui développe un engin à mi-chemin entre l'hélicoptère et la voiture. Il ne s'agit pas d'un produit destiné au grand public, mais aux professionnels.
Cet engin issu tout droit d'un roman de science fiction devrait voler en 2009.
Le site du constructeur
Un article des Echos (pour les abonnés)
Cet engin issu tout droit d'un roman de science fiction devrait voler en 2009.
Le site du constructeur
Un article des Echos (pour les abonnés)
mercredi 21 mai 2008
Gros loubard et princesse japonaise
Ce soir, dîner en amoureux avec ma dulcinée à Saint Jean de Luz.
Une douce soirée basque, un peu nuageuse.
Ce n'est pas encore la saison, mais déjà de nombreux étrangers ont investi la ville.
Dans un petit restaurant d'une des rues qui rayonnent depuis la baie, nous nous régalons d'une Parillada, grillade de poissons et de crustacés "à la plancha".
A notre droite, une table occupée par deux grandes gueules. L'un tout petit asssome l'autre de son amitié toute neuve. Ils se sont semble-t'il rencontrés le jour même. Le second plus réservé à le look Hell's : tonsure, tatouages et corpulence. Ils finissent par s'en aller, et le calme revient.
A notre gauche pendant ce temps là, un couple de japonais, pas loin de 140 ans à eux deux, conversent doucement, avec une extrême discrétion, en appréciant la nourriture. Ce ne sont pourtant pas des touristes japonais ordinaires. L'homme porte une espèce de saharienne grise très sobre, tandis que sa compagne porte un magnifique kimono que l'on pourrait croire tout droit sorti d'un palais de Kyoto.
Lorsqu'ils quittent leur table, nous entrevoyons les chaussettes blanches de la dame dans ses sandales traditionnelles...
Je me fais alors la réflexion que les japonais en visite dans notre pays ont bien changé. Bardés d'appareils de photo et en costume cravate à l'occidentale jusqu'il y a peu, certains d'entre eux assûment maintenant pleinement leur origine et leurs traditions.
Cela fait chaud au coeur.
A More Perfect Union
Retour en arrière, pour ce qui restera un évenement majeur de la campagne des primaires pour l'élection présdentielle aus Etats Unis.
Le 18 mars dernier, Barack Obama est en proie è des attaques violentes concernant les opinions politiques d'un pasteur très proche de lui. Plutôt que de rentrer dans une polémique stérile, il prend de l'altitude et prononce un discours à Philadelphie, cité des pères de la constitution américaine, sur les forces des Etats Unis, et le chemin qui reste à parcourir.
J'aime les hommes qui savent lever le nez, et regarder loin.
La chronique de B Guetta
Une traduction du discours en français
Le 18 mars dernier, Barack Obama est en proie è des attaques violentes concernant les opinions politiques d'un pasteur très proche de lui. Plutôt que de rentrer dans une polémique stérile, il prend de l'altitude et prononce un discours à Philadelphie, cité des pères de la constitution américaine, sur les forces des Etats Unis, et le chemin qui reste à parcourir.
J'aime les hommes qui savent lever le nez, et regarder loin.
La chronique de B Guetta
Une traduction du discours en français
lundi 19 mai 2008
Relance du Blog
Après une période de réflexion :
Pourquoi ce Bog...
destiné à qui....
Pour qu'un blog soit lu il faut qu'il soit ciblé...
Je reprend l'écriture de billets
Pour partager les infos les plus variées qui m'ont intéressé.
Il doit y avoir d'autres personnes curieuses de tout.
Pourquoi ce Bog...
destiné à qui....
Pour qu'un blog soit lu il faut qu'il soit ciblé...
Je reprend l'écriture de billets
Pour partager les infos les plus variées qui m'ont intéressé.
Il doit y avoir d'autres personnes curieuses de tout.
Inscription à :
Articles (Atom)